Le souffle d'un parfum qui flotte dans la pièce,
C'est Moi.
Une brise légère qui touche ta nuque,
C'est moi.

Un souvenir qui fait frémir ta peau,
C'est moi.
Ton regard qui cherche quelque chose,
C'est moi.

Telle une ombre bienveillante
J'envoûterais ta vie.
A chaque instant, à chaque seconde,
Je serais là, sans bruit.

Le doux touché d'un pétale de rose,
Et ton âme se souviendra
De nos corps en osmose,
De nos hivers sans froid.

Tel un peintre aveugle,
Tu dessineras mes yeux,
Sans savoir que ce sont eux
Qui t'ont donné le feu.

Dans la nuit, endormit;
Tes mains frôleront les draps
Comme si mon corps alanguit,
Était encore là.

Au matin, engourdi,
Ton cœur se souviendra
Que c'est toi mon ami,
Qui mis fin à cela.