Les amants enchaînés sous les chênes aimants
Ont liens dans les lierres leurs réelles attaches
Diamants qu'enchevêtre à son collier une tâche
Bijoutière ouvrageant joyaux comme agréments
Le bel hautbois qui dort en l'anse de ta hanche
Sculpte ton corps dans mon cœur nu d'émoi si tendre
Qu'entendant ta voix mon tronc frémit à se tendre
Vers la voûte en arceaux où feuille je me branche
Épouser ta colonne où je t'embrasse en hêtre
Quand d'une main j'inscris ta Lune dans ma lettre
Gravant me réjouit car mon futur est femme
D'un homme aidée plaideur à fin que sa Fée cille
À son œil en lumière et guide où la faucille
Sertie par vers fulgure un Soleil en mon âme *
*-*
* « Cette faucille d'or dans le champ des étoiles » (« Victor Hugo, « Booz endormi »), complétant « Le croissant fin et clair parmi ces fleurs de l'ombre ».
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Amour
Publié le 26/11/2022
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C'est beau comme le corps de l'amante peut inspirer la plume J'aime l'érotisme lyrique de votre poème |
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Edelphe |
Magnifique ! Des mots sculptés à même les couleurs et les parfums d'une âme forêstière au moment où se lèvent ensemble , soleil et lune. Bravo Georges ! |
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Yuba |
Bonsoir Jacou, Chapeau Bas .. à Nouveau, l'On se régale .. J'assure que j'aurais autre Vision en regardant les Arbres .. :) Excellent Poème .. :) LyS .. |
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Lys-Clea |
Edelphe, Assia, Claire, soyez mille fois remerciées, pour Elle litho-thérapeute lunaire et fée au corps de statue dans la forêt des mots qu'elle maîtrise, aussi... MERCI. A:) |
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jacou |