Il y a parfois le passage du vent
Dans les têtes fragiles, certains fragments
Font un kaléidoscope en hiver
Qui s'arrête sur des souvenirs amers
Ressassement n'est pas médicament
La tête tourne attirée comme aimant
Cherchant le mur, se frappe et se libère
Il y a parfois
Des histoires en boucles que l'homme ressent
Alors, l'eau dans la tiédeur des mains tend
Des mares endormies à découvert
Qui s'offrent à l'homme pour nouvel univers,
Il y a, parfois.
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de zenobie au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 20/01/2010 à 00:25:24
![]() |
Poème très mystérieux et très beau! J'aime vraiment tes vers qui ne font pas des images bien rondes mais au contraire qui par entrecroisement fond passer un sens, la réflexion dans ton poème est intéressante, ces idées, ces images récurrentes, sont-elles un bien ? doit-on trouver moyen de les faire partir ou bien doit-on les exploiter et se noyer dedans (c'est ce que j'y ai vu!). Oui, définitivement, les fragments, se taper a tête contre un mur, les boucles et l'eau qui dort ... tes images me parlent. Amitiés |
Eoz ![]() |
Posté le 20/01/2010 à 01:19:19
![]() |
je ne saurais mieux dire qu'Éoz, grande dame, mon amie comme j'aime ton dernier vers ,laconique,,, |
flipote ![]() |
Posté le 20/01/2010 à 08:42:19
![]() |
Bonjour Zénobie, je serais d'accord pour reconnaitre à l'Eau ce pouvoir magnifique...merci pour tes mots ! Bises |
Yuba ![]() |
Posté le 20/01/2010 à 09:14:08
Posté le 20/01/2010 à 10:54:53
![]() |
L'eau si douce et si apaisante, nous en avons tous besoin je pense...joli poème. Amitiés Ange de lumière |
Ange de Lumière ![]() |
Posté le 20/01/2010 à 17:04:04
![]() |
apaisante et salutaire dans bien des cas! amitié Zénobie! |
MARIE L. ![]() |
Posté le 21/01/2010 à 18:25:17
![]() |
zenobie, mais quel écrit, que d'idées me viennent à l'esprit, la première strophe est magistrale, et le tout forme un écrit fort intense, lu et relu juste quelques mots, "Il y a parfois" de l'eau qui coule sous les ponts d'une histoire, sinueuse rivière qui se perd dans l'amer à très bientôt |
marie-ange-old ![]() |
Commentaires
Annonces Google |