J'ai quitté ma ville de misère,
En collier mauve sur nuits d'argent,
J'ai pris la fuite, j'ai pris la mer,
Vinaigre de fous et de brigands,
Mes démons m'ont vu peut-être,
Sciemment, dodeliner les mémoires saturées,
En brisant les bois des fenêtres,
Abandonnés aux courants d'airs muselés,
J'ai balayé trente lunes entières,
D'espoirs et de voeux insolents,
D'un souffle court, la poussière,
S'émancipe et dénude le temps.
J'allais dire aux sudistes amoureux,
En quittant ma vie de misère,
"La Bretagne a glissé sa main dans mes cheveux
Comme l'aurait fait une mère..."
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Écrit par unairdefamine
la foi donne, l'amour reçoit
Catégorie : Amour
Publié le 19/10/2012
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Commentaires
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Posté le 19/10/2012 à 12:47:05
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Magistral à mes yeux ! bravo ! |
amnous  |
Posté le 19/10/2012 à 13:09:22
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Excellent ! |
Vladz  |
Posté le 19/10/2012 à 15:22:05
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Impressionnant, oui. |
eau2roche  |
Posté le 19/10/2012 à 18:50:44
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Superbe ! |
| MARIE L. |
Posté le 11/11/2012 à 03:02:41
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Très jolie unairdefamine, j'ai fait un beau voyage. La Bretagne a été pour moi, non pas une mère, mais le terrain de passage de l'adolescence à la vie adulte. J'en garde un merveilleux souvenir...Ton texte m'a fait pensé aussi à l'expression 'run to the sea = courir à la mer', qui caractérise l'épopée maritime anglaise, poussée par la misère également. |
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