Les écuries se tenaient plus haut
Près du manège et des barres en bois
La route menait ensuite au préau
Où j'ai pleuré de nombreuses fois
Ils se tenaient tous côte à côte
C'était leur place pour l'année entière
Les piles de paille un peu trop hautes
Tapissaient leurs sabots de litière
Je me rappelle de tous leurs noms
D'un regard, d'un chanfrein coloré
Rien n'explique la déraison
De l'inutile fidélité
Quand on rentrait de promenade
On les amenait s'abreuver
En se méfiant des vives ruades
D'un Charmeur un peu énervé
Y'avait Rafale et Aramis
Et puis Flika et puis Furieuse
Cybelle et sa robe si lisse
Et une Gypsie tellement vicieuse
La kermesse se tenait en mai
Elle se préparait longtemps avant
On s'faisait beaux, on défilait
Devant la plupart des parents
Magnifique, Urus paradait
Comme Athos, le fier andalou
Anonymes les autres suivaient
Habitués nonchalants au licou
J'étais bien jeune, je n'le suis plus
Présents que dans mes souvenirs
Ces chevaux à jamais disparus
Ont marié mon chagrin au plaisir
Christian Goutte
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Des remords, de l'amertume . En tous cas de beaux souvenirs de jeunesse. | |
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Mes années de pension me suivront à tout jamais ! | |
garaison |
Un beau poème nostalgique! | |
Jerem |
Merci Jerem | |
garaison |
Garaison bonsoir, Ce poème est fort...fort en souvenirs, il est bon de se rappeler ce qui nous a émus, cela fait du bien, j'adore ce poème. Amicalement Ange de lumière |
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Ange de Lumière |
Merci Ange. | |
garaison |
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