Quand la blancheur de tes cheveux
A colonisé ta jeunesse
Que tes soupirs se sont blottis
à même les bras de tes héros
Je me suis dit qu'il valait mieux
Se tenir loin de la vieillesse
S'il ne restait plus qu'une bougie
Pour éclairer une vie mûrie.
Je n'ai pas su voir, ce temps,
Qui gruge le corps comme un voyou
Qui force à s'prendre des béquilles
Pour battre encore la cadence
Y'a pas de potions qui font revenir
Tous les fous rire de mes souvenirs
Faudrait peut-être que je te présente
Un ciel nourrit de nos amours.
Tu ne m'avais pas prévenue
Que tu deviendrais vieux, en chemin,
Maintenant, je dois marcher seule
En te tenant la main de loin
Mais j'garde ton coeur comme une brioche
Que l'on respire à plein poumons
Que l'on savoure comme un enfant
Qui se fout bien du lendemain
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Divers
Publié le 08/07/2023
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Errant |
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fee-de-ble |
Bonsoir Fée .. Il est toujours plaisant de se plonger dans ces p'tites Choses d'un Quotidien .. Vieillesse est Passage quand on y arrive .. Source de Confidences .. de Soucis .. Et l'On y est jamais asse préparé et de l'Etre, et de le Voir chez Ceux qu'on Aime .. Très Beau Poème !! LyS .. |
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Lys-Clea |
C'est très touchant J aime beaucoup |
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Rose612 |