Dans ma gorge serrée, mon cœur bat en sourdine
De peur de n'être plus qu'un fifrelet défunt,
La vitre de ma vie, où la pluie tambourine,
Est maculée de larmes coulant sur mes mains.
De mes yeux embués et d'une voix qui tremble,
J'ai lu ta lettre, hier : ton amour me délaisse…
Ton aveu interdit mon âme qui bat l'amble,
Jusqu'au petit matin, le silence m'oppresse.
Quand le chemin d'aimer est celui des Abysses,
Imprégné de douleur et de mélancolie,
Ma Muse a des remords et ses verbes se glissent
Dans un flou irréel, sans un mot, sans un cri,
Et les maux accrochés au silence frileux
Ont peur de s'enliser dans les sables mouvants ;
Quand une longue nuit les jettera au feu,
Ma muse s'en ira courtiser le néant.
Écrit par Antigone57
"La vie est un combat, j'en sortirai vainqueur"
Catégorie : Triste
Publié le 20/06/2007
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