Un Essentiel
Aux murs blanchis par des soleils d'été
J'ai toujours préféré les façades d'avenues très sages.
Cachées derrière des tilleuls complices
Leurs joues crèmes rosissent sous les regards du passant de septembre
Dans la ville sans bruit, à l'ombre des pierres de taille
C'est peut-être une famille réunie qui rayonne
Une sainte trinité à quatre, ligotée par l'orgueil ou le souvenir d'un repas
Et dans la crème anglaise des gousses de joies enivrantes
Pourquoi se résigner à des bonheurs gâchés ?
Si l'orange est avariée, je ne veux pas la manger
J'attendrai plutôt la prochaine récolte
Le reste n'a vraiment pas d'importance.
Écrit par brunoejemert
Le matin, je ne mange pas, je pense à toi
A midi, je ne mange pas, je pense à toi Le soir, je ne mange pas, je pense à toi La nuit, je ne dors pas: j'ai faim. Catégorie : Divers
Publié le 13/10/2012
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de brunoejemert au hasard |
Commentaires
Annonces Google |