Lorsque tu agites tes mains zébrées de veines,
Avec tes bagues de diamant et d'améthyste,
On te prendrait presque pour une reine.
Mais ton visage dégage un souffle triste.
De ta bouche sort un cri sans haine,
Lorsque je te plante ce couteau d'argent,
Malgré ce geste, je sens que tu m'aimes :
Tu ne te souviendras que des bons moments.
De tes yeux coule le fleuve de la vie,
De ton corps coule le sang de la folie,
Tes petites jambes s'affaissent alors,
Et tu tombes raide, aspirée par la mort.
N'aie pas peur, je te rejoins
Écrit par Sylvain
"Aimer, ce n' est pas se regarder l' un l' autre [enfin si quand même un peu], c' est regarder ensemble dans la même direction"
Catégorie : Amour
Publié le 14/10/2010
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Commentaires
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Posté le 14/10/2010 à 08:39:22
Très beau Sylvain, si fou, si violent ... | |
Nighty |
Posté le 14/10/2010 à 09:10:23
Passion déchirante... et ben écrite! Hysard |
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hysard |
Posté le 14/10/2010 à 13:54:57
Passionnément beau et sombre à la fois... amitiés Louann |
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louann |
Posté le 14/10/2010 à 15:40:43
Merci à vous trois pour vos commentaires. | |
Sylvain |
Posté le 22/10/2010 à 19:49:41
Magnifique poème mon p'tit lou. | |
pichounne |
Posté le 23/10/2010 à 09:56:23
Merci ma chérie | |
Sylvain |
Commentaires
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