La framboise du bois a mûri pour ta bouche
Tu flamboies rose rouge et l'essor qui te couche
Monte aux cieux ta mystique enchantée près de l'ange
Soupirant sur ce sol, facile ami qui range
Les notes de la gamme où les sorts dissimulent
Leurs effets de haillons que les fées, faix d'émules
Revêtent d'harmonies en les tissant d'histoires
Volant aux audacieux des airs fêtés victoires
Calmant par leurs psaumes, versant formules dignes
Comme cent vers clament, battus de paumes, signes
D'un tuba, d'un sofar, d'un beau luth ouvragés
La mort querelle intime où vont des naufragés
Choir en l'océanique essence où l'univers
Réincarne en naissance avec des corps divers
La nature humaine à ce banquet pour convive
Dont Platon exposait l'Amour qui nous avive
Accouplé par paires, et chassant l'éphémère
L'affection sans fiction, étonnant même mère
D'être inconditionnée dans un monde d'années
Où bannir l'Éternel a conduit maints damnés
Sous mains de « justice », dans les travaux des camps
Qui ont eu « libertés » d'un mot, jusques à quand ?
Ta douleur a bleui ce Ciel qui nous fait Face
Plus d'une vie dans nous dort dont rien ne s'efface
J'ai mien en toi ton toit, d'un statut qui te sculpte
Aux tympans pour mon ouïe, d'un renom que j'ausculte
Au temple ton église un chœur, dont la hauteur
D'un chant plus ample emporte un cœur battant, lutteur
Afin d'ouvrir l'accès, remis de ses excès
Dont la clé au pâtre est tes dons jamais vexés
Sur ces accords de Toi, étoile qui m'héberge
Sur la Toile où sera constellée, mais sans berge
L'infinité des temps de teintes si nouvelles
Qu'elles nient cette attente à glisser, caravelles
Navigations de nef sous la voûte ogivale
Attenante et tonnante où de Source certaine
Jaillit l'Esprit vainqueur priant l'ultime haine
D'attiédir son courroux, dans l'âme il est un soin
Senti dès lors que bout d'ardeur mêlée de boue
Le courage cardant, qui est d'or, et debout
Se tient l'Artiste fier, près d'un tronc qui est marbre
Raffinant son épreuve en la feuille d'un arbre
Fraise en visage amie je dévore tes yeux
Qui s'ouvrent ravissants vers les lices des Dieux
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Spiritualité
Publié le 24/01/2023
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Digne d'un cerveau malade. Bon courage pour votre rétablissement. | |
Comete |
Quand vous étiez modératrice entre 2018 et 2020, vous agressiez quelquefois pour du contenu poétique des membres sous leurs poèmes, comme vous faites ici. Je vous laisse salir un poème qui méritait sans doute autre chose, mais vous et quelques autres ne tuerez pas Icetea en provoquant le départ des membres petit à petit, par votre travail animalier de sape, petits dictateurs sans envergures...d'ailes lol |
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jacou |