Si le soleil a des heures
Le feu liquide
Qui coule après moi
Puisque l'aveuglant nous leurre
Tout à l'abside
D'un ciel sans appâts
Le repli pose des lignes
Que des traînées
De condensation…
Le cœur a ses œuvres dignes
S'il est blessé
C'est l'absolution
Tous les nuages qui passent
Formes de pâle
Cotons et compresses
Et si l'orage menace
Pour les anales
La femme confesse
La lumière intellectuelle
Entre ses mains
La flamme fragile
Mais ses données sont factuelles
Denier humain
Qu'empochent les îles
Et moi j'existe sur l'une
Aussi solaire
Qu'un levé de monde
La solitude est immune
Juste une sphère
Qui protège et sonde
Aux frontières imposées
Murets de voiles
Nations féminines
Aux fers gris des barbelés
Même l'étoile
Perd son origine
Mais suivre les écrivaines
Veines qui pensent
En érection haute
Si le soleil a ses chaînes
La libre danse
Corrige des fautes
Dans une bulle matrice
L'alter ego
Le temps, la relève
L'encre abondant du calice
Rejoint les mots
De toutes les Eve
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Écrit par Edelphe
Le monde extérieur est vaste, terrifiant, lunaire, impropre et merveilleux, violent et plein d'amour.
Le monde intérieur est bien plus encore... Catégorie : Divers
Publié le 20/01/2023
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la femme est triste elle fait semblant qu'elle existe mais dedans ça pleure ça neige ça gèle de plus en plus la femme est maternelle orpheline de fils bisou ma delphe |
mayssa  |
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Quel rythme intéressant! 7-4-5... Sans parler du système des rimes. Quant au fond... C'est diablement sournois. Les prudes n'y verront que du feu. :D |
| Bella de Vnirfou |
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Le poème dans les deux sens Merci les filles |
| Edelphe |
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Bonsoir Edelphe Merci pour ce très beau partage à double sens Capucine |
| Capucine |
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Merci Capucine |
| Edelphe |
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Magnifique ! Bravo ! |
| Lucyline |
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