A l' heure ou la lune se complaît
A se prendre pour un soleil
Longtemps après la nuit tombée
Quand les chiens bourgeois s ensommeillent
Je sortirai de la tanière
Enveloppé d une brume complice
Franchirai grilles et barrières
Qui me séparent des délices
Sitôt les mailles déchirées
Je me faufilerai en l arène
Ou je me plais a bafouer
Ces emplumées qui se rêvent reines
Festin de poulettes appeurees
Pluie de plumes sur tapis rouge
Sang impur avec boue mêlé
Donneront a ma couche l' air d un bouge
Je me délecterai un temps
Babines couleur coquelicot
Goûtant au plaisir de l' instant
Comme s il pointait un jour nouveau
Puis je reprendrai mon chemin
Retournerai me mettre en terre
Calme, repus, presque serein
Rassasié d illusoires chairs
Mais quand ronde reviendra la lune
Elle qui enfante la déraison
J irai répandre l infortune
Chez les volailles aux ailes de plomb.
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L'herbe est plus verte de l'autre côté des grilles et barrières Ces escapades qui transforment la couche en bouge se comprennent aisément dans votre poème, et il y a une double dimension, je perçois une certaine mélancolie même après l'avoir relu plusieurs fois, une sorte de désaccord dans l'accord tacite de "bafouer", dans l'"arène" où l'on trouve sang et boue Un poème captivant |
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Edelphe |
Du sang et des plumes, k est ce pas le sens de la vie... | |
Fred |
Bonsoir .. Et Sieur Renard aime la Nuit pour le Palais Volatile de Dames dodues .. :) C'est ma Lecture .. :):) LyS .. |
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Lys-Clea |