En me promenant, je m'étais conté,
Une belle histoire, pleines de jolies fées,
Non loin d'un château et d'une forêt enchantée,
Autour des douves, quelques beaux arbres pour décorer.

Les pieds légers, sous un pas de danse emprunté,
Je m'amusais de l'herbe fraiche et mouillée,
Cette senteur, emprunté d'un matin boisé,
Animé le sourire de l'enfant émerveillé.

En faisant le tour, une fontaine endeuillée,
Depuis longtemps, l'eau l'avait désertée,
Quelle tristesse, même la mousse était desséchée,
Plus rien à faire, autant la laisser abandonner.

Le ciel bleu, s'est quelque peu voilé,
L'azur, s'est transformé en gris pourpre délavé,
Comme un vieux jeans, plein de trous mités,
Il parait que c'est la mode qui fait l'uniformité.

Avec le temps, l'enfance s'est évaporé,
Avec le temps, la jeunesse s'est enflammé,
Avec le temps, l'adulte s'est édulcoré,
Avec le temps, la vieillesse s'est éclipsée.

Que reste-t-il des contes que j'ai rêvés ?
Que reste-t-il des princes et des fées ?
Que reste-t-il des années passées ?
Que reste-t-il ? à part des châteaux hantés.