L'épanouissement de l'âme raisonnable
L'âme siège dans le corps, la pensée siège dans le corps
Le corps est délimité par les tissus, la pensée est délimitée par l'étendue
L'âme peut ainsi être délimitée dans l'étendue de la pensée et non seulement dans le corps
Pour l'épanouissement de l'âme raisonnable
Pour s'épanouir, l'âme a besoin de l'étendue de la pensée
Plus cette étendue est grande et se rapproche de l'infinitude, plus l'âme devient ce qu'elle est véritablement et s'épanouit
Donner de la latitude à l'âme lui permet de se concraire dans la pensée.
De l'âme raisonnable
Ce terme peut revêtir plusieurs sens
Premièrement, âme qui agit sans excès grâce à la raison
Deuxièmement, âme qui peut être raisonnée, dont on peut la connaitre par la raison
Troisièmement, âme qui peut se raisonner, qui peut se laisser convaincre par la raison
Accordons la raison à l'étendue de la pensée
Dans cette étendue l'âme se raisonne, est raisonnée et raisonnable
Elle s'épanouit alors des constructions de la pensée qui la raisonnent
Plus l'âme est épanouie, plus l'Homme devient bon
Plus l'Homme devient bon par l'épanouissement de son âme, plus il plait à Son Créateur
Car là est la raison de l'âme: être digne de Dieu
Rejoindre l'Infinitude de Dieu qui, Lui, est Infini
Nous pouvons nous en approcher ici-bas en raisonnant l'âme raisonnable jusqu'à la finitude de l'étendue
Mais l'incomplétude de l'âme ici-bas est à mettre en relation avec la complétude de l'éternité
L'âme recèle des secrets d'éternité qu'elle peut révéler dans la finitude de son enveloppe corporelle
En la complétant suffisamment dans l'étendue de la pensée, le lien avec avec la complétude de l'éternité et l'Infinitude de Dieu peut s'effectuer
Ainsi, par sa connaissance plus ou moins complète l'Homme peut prétendre accéder aux bonnes grâces et au bonheur terrestre avant celui de l'éternité.
Plus les connaissances s'accroissent, plus l'étendue de la pensée est grande, plus l'âme se rapproche de Dieu.
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Écrit par Syntax_Error
"L'homme fait la sainteté de ce qu'il croit comme la beauté de ce qu'il aime."
Ernest Renan Catégorie : Pensée
Publié le 18/10/2021
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Ce texte est très riche. Vous vous présentez à ce qu'il me semble comme un croyant et qui raisonne en philosophe doué du sens poétique. La qualité de vos questionnements m'impressionne, comme certains de vos poèmes où vous poussez à bout le sens ou la syntaxe sans erreurs lol Où je m'écarte de votre conclusion, c'est dans l'articulation des connaissances possédées mise en relation avec l'âme plus proche de Dieu. Pour moi, et désormais moi qui suis croyant je vais m'efforcer dans le domaine religieux de me dépouiller de mon excès de culture qui dans une approche plus mystique du monde est un handicap à certains moments pour se recueillir, pour ce moi que je veux vaincre je voudrais oublier beaucoup de choses inutiles ici, où c'est l'abandon pour ressentir l'extase qui prévaut selon moi. Thérèse d'Avila un peu, mais surtout le poète Jean de la Croix m'ont donné des pistes, et depuis ma jeunesse, et j'étais athée jusqu'à 28 ans, depuis mon adolescence pourtant je n'ai jamais cessé d'être fasciné par les ermites des déserts, ces anachorètes dans les déserts d'Égypte, ces stylites au sommet de colonnes en Syrie, par qui se retranche du monde pour mieux le percevoir aussi bien, tel Henry David Thoreau le philosophe américain vivant dans la nature comme un homme des bois. Devenir un croyant m'a encore rapproché de ces destins fascinants, où l'homme pour Dieu ou pour une idée de son humanité sacrifie le lien communautaire tout en restant dans le respect des hommes. Il veut les porter en les incarnant vers le plus haut, et rendre ainsi témoignage à la divinité qu'elle a bien fait. Ma recherche lorsque j'étais adolescent encore était de me protéger d'une crainte assez bête mais pas que (qui connaît totalement son ascendance et les risques qui dorment éventuellement là ignorés ?), et qui était la crainte de devenir fou, où lisant Nerval et Artaud, Maupassant et Nietzsche, Hölderlin et même le dernier Baudelaire, je prenais peur ; et même le médecin psychiatre qu'avait été d'abord le surréaliste André Breton qui théorisait son écriture poétique par abandon au flux non contrarié de nos pensées forcément inspirées de merveilles et de bontés (c'est faux, et Freud le savait), écriture à laquelle je m'adonnais un peu...par respect pour le poète Breton créant des mythes nouveaux avec "L'Amour fou" et "Nadja" si admirables qu'ils ont défini ma vie sous l'angle sentimental... Et bien j'ai arrêté à 18 ans ce processus des admirations craintives, comme si elles étaient sacrée. À la place, je mis longtemps les philosophes : Descartes l'insensible qui fortifie l'esprit qui veut être et n'être que, équilibré par Pascal le mystique ouvert à l'univers et inclinant à la modestie, et Montaigne l'humaniste qui est mon philosophe de toujours. L'histoire complétait mes connaissances pour m'écarter je le croyais de la folie ma frousse excessive. Ceci valant pour mon seul esprit, et en négligeant tout autre apport externe, comme la vie en société ou des soucis de santé qui vinrent par la suite. Mais ma base est de trouver très beau le dépouillement de soi que demande la foi, jusqu'à cet abandon de soi qui est exigé pour l'illumination. J'ai bien des progrès à faire encore pour que ma foi née il y a 25 ans s'exprime en pureté d'abandon, sans les scories qui sont scolies de ma conscience excessive et réflexive et scrupuleuse qui sont handicaps pour sentir, et ces progrès à faire je vais les rechercher du côté du développement personnel, de ce qui peut m'ouvrir à la méditation et à la contemplation. J'y ai acquis déjà quelques bases, avec mon goût de la peinture, mais connaître le nom d'un tableau précis et l'avoir en tête n'est rien à côté de se projeter à l'intérieur et de s'y perdre durablement, comme en rêvant dans un poème au chatoiement des mots sertis pour des miroitements de sens qui lénifient d'une compréhension entière des intentions du poète. Me perdre dans la beauté à vivre, tel est mon souhait. Dieu est créateur de tant de beauté en art qu'il m'impose respect, mais l'homme créateur est si grand aussi de lui être relié à ce divin qu'il s'imposa pour se tenir en respect, et alors là je me sais préservé vraiment de la folie si je rejoins le concert des hommes où je voudrais me perdre à la fin : tout pour oublier un moi dans l'art et dans le divin s'y mêlant (et ici Raphaël et Poussin et Friedrich sont métaphysiques) ! |
jacou  |
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Bonsoir, Toute Ame vont s'épanouir dans le raisonnable .. Bravo ! LyS .. |
Lys-Clea  |
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Une âme sans raison appartient-elle au fou ? Je crois que oui. |
| Iloamys |