Comme une araignée
Tisse des toiles
Créant ma propre lignée
Nombreuses telles des étoiles.
Au nord, il y a le cimetière
L'amour y est et dort.
Un serpent de poussière
Cache la laideur de ses torts.
J'ai été amoureux autrefois,
Magique étaient ses petites lèvres,
M'adonnant ainsi à une joie
Mêlée à cette douce fièvre.
Au sud, il y a ma chambre,
Ce lieu noirci par ma psyché,
L'odeur chaleureuse de l'ambre
Parfois subtilement cachée.
N'y rentre jamais de ta vie
J'y ai écrit des symphonies.
D'une rare violence et à la fois
D'une rare tristesse que les anges
Ont décidé d'interdire d'accès.
À l'ouest, il y a mon épouse,
Ma muse aux senteurs de Toulouse
Elle est facilement jalouse
Dès qu'elle entend certaines news.
Je suis le pianiste endormi
Piloté par ses doigts fins
Lorsqu'elle touche le Mi
Qui vibre en son être divin.
À l'est il y a moi,
Moi l'instrument
Qui véhicule la foi
Dans des monuments
Orné terrestrement.
Je suis à la fois mort,
Et vivant, à la fois enfant
Et adulte, à la fois pervers
Et sage, quel est mon nom ?
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Bonsoir, J'Aime beaucoup .. j'en lirai des Pages supplémentaires ... :) LyS .. |
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Lys-Clea |
Un texte qui m'interpelle sans que je sache trop pourquoi... c'est ça la poésie... ;) |
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Lucyline |
Merci a toutes les deux sa fait plais | |
ReveNoir |