Dans la plaine
où se traîne
novembre nu
les vents pleurent
comme pleurent
le soir venu
au coin des rues
les cœurs en crue
las je revois
l'orphelin seul
le blanc linceul
et crie sans voix
dans un frisson
les tristes sons
mènent mes pas
près de l'étang
là où m'attend
l'aube trépas
bel automne
qui s'étonne
de nos scènes
pose l'archet
sur le Rocher
de nos peines
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Commentaires
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Posté le 06/09/2021 à 14:17:46
une musique de chambre noire... | |
James Px |
Posté le 07/09/2021 à 10:16:41
Un poème qui me ramène à la chanson d'automne de Verlaine.. Une belle lecture |
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Edelphe |
Posté le 07/09/2021 à 10:24:37
Profondément triste et mélancolique... | |
Lucyline |
Posté le 07/09/2021 à 13:41:22
Merci à vous de votre passage | |
Errant |
Posté le 07/09/2021 à 19:11:28
Superbe chanson ténue verlainienne comme "lais pour les reines" retenus depuis que les poètes ont hérité des trouvères l'art d'entendre la beauté, peignant la feuille automnale pavoisant sa rousseur sur l'avenue des vers ! | |
jacou |
Posté le 08/09/2021 à 11:57:49
Merci Jacou | |
Errant |
Posté le 08/09/2021 à 16:18:34
Un poème qui résonne comme une chanson triste. J'imaginerais bien ces mots dits sur une mélodie mélancolique au piano ou ou violon solo. | |
Matriochka |
Posté le 12/09/2021 à 11:17:52
comme des larmes vos vers s'écoulent ... c'est toujours un plaisir de vous lire Errant merci pour ce poème triste mais magnifique :) |
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MARIE L. |
Commentaires
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