Les ors iridescents des cieux d'après l'averse
Les frissons d'une aube en robe rosée légère
L'or brûlant qui descend avec l'eau qu'on déverse
Quand par décrets les dieux agitent les fougères
Dans les lieux où j'erre, en des forêts fébriles
Dont les vents en écharpe ont dédoré des trônes
Qui sont de mousses aux pieds des hauts chênes, îles
De rude écorce où j'ai passé le long du Rhône
De trame de jours enfuis, car tout se dérobe
À ma mémoire émue par le risque de vivre
Ce paysage encor tintant par mes deux lobes
Étant caisse à raison d'un cerveau vide et ivre
Toutes ces pluies qui dans ma tête coordonnent
Mes souvenirs alpins d'autrefois faits de marches
Nettoient les images sépia qui m'arraisonnent
Dans le coin d'un décor où je passais sous l'Arche
Etait-elle perdue, puis mon Temps retrouvé ?
Je navigue entre des titres comme en la nef
Des fous de Brandt, et je ne sais où là je vais
Car l'avenir me tient divisé, et inef-
-Façable est la fable où je transmets le témoin
Moi l'animal, à mon plus petit que moi-même
Une chatte adorable où la caresse des mains
Fait bonheur ronronnant où, grand, petit, cœurs s'aiment
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Amour
Publié le 04/05/2021
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Hello à Minnie, inspirante de grand frais et d'élévation dans les montagnes alpines. Merci Georges | |
Asté |
Bonsoir, Tu ne sais là où Tu vas ? mais ta Plume entraîne beaucoup ton Lecteur dans des Contrées magiques ou fantastiques .. Et à ne pas douter que Charmante Minnie sache t'inspirer par ses "Ronronnades" affectueuses .. LyS .. |
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Lys-Clea |