Ô Seigneur, quand j'entends le mot « mort »,
alors je frissonne de joie.
Car, au fond de mon cœur,
je sais que par cela je me rapprocherais de Toi.

J'attends et j'ai hâte d'être devant Ta Noble Face.
Ô Combien je sais que ce Jour sera un Jour de fête,
et je danserais devant Toi de toute mon âme,
de tout mon être.

Tu me verras dans la plaisance de Ta Présence ;
car je gouterais ce dont les créatures sur terre ne peuvent jouir.
Je serais vraiment comme un enfant devant Toi.
Et je T'aimerais, car Tu m'aimeras.

Je sais que les hommes ne parlent pas trop de la mort,
et fuient donc le discours de cette merveilleuse porte.
Mais savaient-ils, ô combien, que Ce Jour est le plus beau,
le plus grand et le plus merveilleux que Tu nous offriras.

Elle sera telle qu'elle durera pour l'éternité.
Et moi, dans la joie je me fondrais en Toi.
Vraiment, seuls ceux qui se sont éloignés de Toi
repoussent ce Merveilleux Jour.

Quant aux fidèles de l'Amour,
eux, n'attendent que cela.
Et, heureux et merveilleux est celui qui creuse et prépare sa tombe,
car il est d'ores déjà occupés à se faire beau pour Toi.