Hey, toi qui dors debout
Des cendres dans la bouche
Les larmes amovibles
Hey, quand nous rencontrons-nous ?
Sur les quais de nos rives
Recharger les fusibles
Moi, j'ai gardé pour l'ange
Du Bengale et des vivres
Des vœux qui nous démangent
Hey, veux-tu garder pour toi
Les choses, l'osmose
Condamner dans un choix
Notre apothéose ?
Sonne ton réveil brun
Sur la table en toc
Des peut-être demain…
Nous en avons des stocks
Mais, pour un peu de venin
Se mettre debout
Le courage incertain
Du plaisir s'en fout
Hey, l'avenir nous tient
Descendre dans la tombe
Les larmes combustibles
Pourrait le faire ensemble
Des glissades et des montes
Un grand feu de nos camps
Hey, toi qui mord le tout
Débusque ma présence
Dans tes empreintes lentes
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Écrit par Edelphe
Le monde extérieur est vaste, terrifiant, lunaire, impropre et merveilleux, violent et plein d'amour.
Le monde intérieur est bien plus encore... Catégorie : Divers
Publié le 06/04/2021
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Commentaires
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Posté le 06/04/2021 à 16:41:43
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Un poème qui réveille, qui interpelle! J'aime beaucoup le côté direct du "Hey" au début de certaines strophes. J'ai vivement apprécié, merci beaucoup! |
Matriochka  |
Posté le 06/04/2021 à 18:10:13
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c'est fascinant tes mots sonnent en moi comme une quête inspirée! et sublime ! vraiment félicitations pour ce poéme qui m'a ému! en favori !prends bien soin de toi :)bonne soirée ! amitiés intenses :) |
romantique  |
Posté le 06/04/2021 à 20:04:50
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Hum...j'adore : C'est culotté. Bravo. ;-) |
| Iloamys |
Posté le 06/04/2021 à 20:27:53
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très beau merci edelphe |
| justine |
Posté le 07/04/2021 à 08:05:35
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Merci pour vos commentaires, c'est un drôle de poème celui-là.. J'essaie des trucs. Bonne journée à tous |
| Edelphe |