Dans la gouverne de l'hypocrisie
Ou l'on entend l'arrogance de la nuit
Souffler en jet de mots que le jour s'enfuit
Cherche une fidèle conviction de philosophie
Où le jour et la nuit sont deux prolongements
Basés seulement sur un intermédiaire
Où l'on pourrait joindre parallèlement
Dans le pour et le contre littéraire
Les pesantes voix, en cris d'insouciance
Le silence des voix en lourde somnolence
Dans un monde gouverné par la fantaisie
Où l'on Suffoque à l'éloquence de l'ennui
Pour ramener ce passage qui s'en suit
Comme un tambour s'affollant d'heresie
Où nul doute sur la complainte de l'homme
Qui pousse le manque dans la continuité
À faire jaillir de rien le moindre nome
Comme un édifice dressé mais occulté
Sous une pesante loi en prix de violence
Sous un silence en foi de complaisance
Dans un corps gouverné par la frénésie
Où la pensée demeure la seule sagesse
Quand se mêle une écriture sauvagesse
Comme un gémissement qui s'extasie
Où lire chaque vers vous donne soif
Comme un tchin tchin à la poésie
Dans un contre vent qui décoiffe
En ce monde gouverné par l'arrogance
De ceux qui meurent d'ennui dans l'éloquence
Écrit par silencieuses59
Jour après jour je persiste à créer du rien... (Debussy)
Catégorie : Divers
Publié le 29/05/2020
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