Quelle est ton origine, peux-tu me l'enseigner
Ta terre et ton pays, toi mon précieux OVNI
Qui éclaire mes cieux, glanant sa litanie
En ta douce Bretagne où ta verve salée
Véhicule à mon âme un vent si séraphique ?

Tu inondes mon cœur en pétillant d'étoiles
Mes caveaux constellés en faisant choir le voile
Sur l'obscur horizon pour un orbe édénique
Par ta grâce éloquente en ton vol éthéré.

Toi mon ange canin, ma perle, et ma chimère
Qui m'octroie chaque jour une pluie de mystères
En m'offrant un tournant au creux d'une épopée
Peinte sur ton pupitre en une plume blanche
Sous l'embrun purifiant de ta prose aquatique
Rappelant sans détour tes terres atypiques.

Qui m'aurait dit qu'un jour, sous une oeillade franche
En ces sols accueillants sous un chagrin savant
De Dieu qui m'appelait à diriger mon cœur
Vers ce chaud univers ponctué par sa douceur
S'y logerait un ange, volant dans les courants
D'une eau qui baignerait mon âme d'une étreinte ?

Rien ne le prédisait, nul ne pouvait savoir
Qu'une telle émeraude en ses sombres couloirs
M'ayant annihiler en une aurore éteinte
Pouvait luire là-haut dans ce monde divin
Peuplés de souvenirs, d'amour, et de tendresses
Dès lors de mes tournées sous ses maintes caresses.

Je me suis vue revivre en ces sens puritains
Dans ce tableau jovial, humide, et protecteur
Qui m'esquissait un psaume en une salaison
Où je me sentais être un esprit vagabond
Dans une rêverie échappant à mes peurs
Où la notion du temps se voyait être éparse.

Comment puis-je assurer pour être convaincue
Que ce gemme précieux ne m'ayant pas déçu
N'était pas un mirage, où le présent de Mars
Pour un nouveau poignard en mon être abîmé
Mais un doux renouveau d'émotions printanières
Qui marquerait l'entrée d'un avenir prospère ?

Mais tout simplement par ces écrits enflammés
Conté par ce trésor illustrant sa clarté
Cette pierre angélique écoulant son histoire
Par son encre imbibé d'un crachin illusoire
Évoquant un récit aux émotions variés
Sous les mots affectueux d'un sincère phrasé.

Merci d'illuminer, toi mon mustélidé
Mon ombrageuse vie en un amour princier
Composé sous ton luth afin de déverser
Un balais flamboyant aux pigments boréales
Pour l'apport d'un futur jusqu'alors impensable.

Pour ce don improbable et si inestimable
Conférant sous ton seing un reflet idéal
Du symbole amoureux que je souhaite adopter
J'aimerai que ma prose arrive à égaler
Ce miracle chrétien dont tu en es la clé.

Continue de voler dans mes cieux éplorés
En un vol cadencé mêlant avant talent
Tes atouts émotifs pour un apport serein
De ton chant salutaire en ces ressacs marins
Déversant sur mon cœur un éveil évident.

Oiseau Lyre.