Comment un orphelin de guerre
Peut-il encore rire ?
Comment une veuve à peine mariée
Peut-elle encore jouir ?
Comment un condamné à mort
Peut-il encore sourire ?
Et toi, jeune fille en forme,
Comment peux-tu souffrir ?
Tu connais pourtant,
Ô marguerite des plaines,
Combien est dur le temps,
Et combien dure la peine.
Tu avais vu, avant,
L'hiver tuer tes racines,
Tu as vu cependant,
L'Été caresser ta poitrine.
Une jeune main arrosa ton âme,
Un vieux chant fut arrosé par tes larmes.
Une belle bouche te dit la sincérité,
Et une laide oreille fut touchée par ta beauté.
Combien de temps,
Jeune pucelle du Nord,
Va tu courir ? Je t'attends !
Viens dans mes bras couleur Or.
Ne te prive pas du ciel d'en bas,
Ne regarde pas les chimères,
Ne tombe pas dans la Maya,
Mais rejoint moi dans les luminaires.
Écrit par Merci
Je suis comme une feuille tombante. Le vent souffle en ma faveur, me menant là où je dois être.
Catégorie : Amour
Publié le 06/08/2019
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Il est très beau ce poème d'amour Merci et cela change de vos poèmes spirituels... Bon courage pour un regard de votre aimée ! | |
grêle |
Ce n'est pas ma faute, je sais avoir un cœur dur comme un diament et mou comme du coton. | |
Merci |
J'apprécie votre poème qui est lui-même un luminaire pour disperser les ténèbres du sens, ici parfaitement clair dans l'amour. | |
jacou |
C'est jolie, entre la peine et l'amour, il n'y a pas grand chose. | |
feuille_au_vent |
Magnifique. J'ai apprécié ma lecture | |
Belle de jour |