Matin de lumière où des nuages se griffent aux antennes
Des monastères urbains où paissent dans leur chagrin
Quelques hommes sans lendemains.
Ohé du bateau ! Ohé! Libres et sombres mutins
N'oubliez vous pas un homme détaché
Couverts de taches mais détaché
N'abandonnez vous pas un trouveur d'îles
Les relents de l'océan où clabaudent les mouettes
Est un bien moins pire tourment
Qu'un cercueil de rancœurs recouvert de terre
Le corps ballotant
Le cœur vagant en épave sur le dos des méduses
Une nuance de bleu une lumière qui gigote
Et des algues qui s'amusent.
Matin de poussière où des images me reviennent
Dans le reflet d'un café sans cesse tourné
Le ciel croisé par des avions ohé ! Vous là-haut
N'oublié vous pas quelqu'un qui veut quitter la terre
Les étrangetés de l'azur les contenants d'éther
Les nuages paressent humides et froids
J'y vois encore des îles, des états cernés d'océans
Splendides citadelles montées de nuages
Mais sans fin grevées par les déferlements
Des dévoreurs de vide.
Matin de cimetière où la brume monte d'une cigarette
Je m'arrête un instant pour faire le point
A la vitre s'écrasent les rayons du soleil
Et le vent va avec les gens des quotidiens
Ombres émergeant des gueules de pierre
Ohé ! Trans-urbains. Ohé ! Trans-bordeurs de frontières
Bousculeurs de tempêtes et riverains de rivages
N'irez vous pas en oubliant une âme malade
N'abandonnerez-vous pas le cri et l'appel du large
Laisserez-vous enfin crevé un mendiant.
Une éternité enchainé à un morceaux de ciment.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Divers
Publié le 25/02/2015
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Très urbain, très phonétique aussi. | |
eco-blanchiment |
mais ou donc êtes vous grand poète... magnifique |
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MARIE L. |