Je suis assis là sur mon canapé
Je regarde le temps qui ne cesse de passer
Je me demande encore ce que la vie,
M'a fait pour que je sombre ainsi.

Je suis assis seul sur mon canapé,
Un verre de whisky bien tassé,
Je pense à mes années de solitude,
Mais aussi à cette maudite habitude.

Le glaçon n'a pas eu le temps de fondre,
Que dans un autre verre moi je sombre,
L'ivresse que l'alcool me procure,
Efface en peu de temps mes blessures.

Je viens à peine d'avoir 25 ans,
Mais c'est seul que je les ai fêtés pourtant,
Les années à boire m'ont condamné,
A vivre seul et consommer…

J'ai tenté de m'en sortir,
Quand un soir j'ai vu partir,
La seule personne que j'aimais,
Mais c'est l'alcool qui a gagné.

Depuis longtemps c'est vrai je bois,
Pour faire bien, ce n'est plus le cas,
Car depuis que j'ai quitté le lycée,
Je n'ai plus personne à impressionner.

J'ai commencé de boire et de sombrer,
A l'âge où l'on pense que la vie s'est,
Un jeu où l'on peut tout maitriser,
Alors très souvent, on s'enivrait…

Avec le temps je réalise,
Que tout ceci n'est que sottise,
Car tout, souvent on a flirté,
Avec la mort sans le penser.

Alors je bois, je bois encore ce soir,
Pour oublier que j'ai le cafard,
J'ai tout perdu à cause de ça,
Mais comment m'en sortir, je ne le sais pas…

J'ai 25 ans et je suis alcoolique,
J'ai plus d'ami et une vie critique,
Alors même si ce verre je le bois,
Ne sombrez jamais dans l'alcool comme moi !

Écrit par zouzouille
Le sérieux m'ennuie et l'ennuie me fait sourire
Catégorie : Triste
Publié le 13/07/2008
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
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Commentaires
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Posté le 13/07/2008 à 17:51:49
J'espère au moins que ce n'est pas vrai sinon attention aux dégâts...
eric
Posté le 13/07/2008 à 18:17:38
Non pas de soucis c'est de la pure imagination de ma part...
Amitié
zouzouille
Posté le 14/07/2008 à 02:43:13
alors à ton texte qui me bouleverse, je suis fille d'alcoolique, je joins ci dessous un texte imaginatif que j'avais écris il y a quelques temps pour passer des messages aux jeunes :

L'ALCOOL tue !

30 % des accidents de la circulation sont dû directement à l'alcool

Malgré des campagnes de prévention pas encore suffisantes, la société incite à consommer de l’alcool. Il suffit de s’intéresser au prémix (Ginfizz, vodka tonic, whisky coca) fortement alcoolisés mais très sucrés pour atténuer le goût de l’alcool dont le degré d'alcool moyen est tout proche des 20 % ou des bières allant jusqu’à 13%; Et carrément en 50 cl. Il suffit d’observer dans les grandes surfaces ou les supérettes l’emplacement qui leur est réservé...

Il faut savoir que la Dopamine est l'hormone du plaisir, du bien-être qui se sécrète naturellement. Mais, la consommation d’alcool, ou de drogue crée la dopamine artificiellement. C’est donc une façon fictive de se créer un bien être non naturel. Le problème est que, plus on se crée artificiellement de la Dopamine moins l’organisme en sécrète naturellement d’où le besoin sans cesse de consommer qui mène à la DÉPENDANCE.

Ah la la, si j’avais su cela, quand j’étais jeune, la Dopamine….. Jamais jamais j’aurai sombrer là dedans !!!!

Ma première cuite, je l'ai prise en fin de 3ème, comme cela, juste pour tester, par expérience, pour voir ce que ça allait nous faire. Avec mon pote nous avions décidé de sécher les cours et de s'en prendre une. Trois ou quatre bières chacun, planqués dans un bosquet de notre petite ville. Je ne vous raconte pas la tête de mon père, Principal du collège lorsqu'il fut appelé pour constater les dégâts. Moi, les deux murs du couloir me soutenaient, mon copain vomissait tout ce qu'il pouvait dans les escaliers. Exclus de l'établissement quelques jours, une ou deux baffes bien méritées par des parents désemparés... Des fous rires encore sur ce que nous venions de faire...

Les années lycées se passent sans encombres. Quelques sorties entre potes, quelques excès, rien de bien méchant. Mais l’alcoolisme attend son heure.

Non, mon calvaire, ma descente aux enfer débutait dans les années fac. Un appart à moi tout seul, de la liberté non surveillée. Que demander de plus !

C'est à ce moment là que j'entrais tout doucement dans une galère. Après nos cours, nous avions pris l'habitude, mon pote et moi de se retrouver soit chez lui, soit chez moi pour nous enfiler une demie bouteille de pastis. Des livres ouverts sur la petite table de salon servaient d'alibi et nous déculpabilisaient de ce que nous pouvions faire.

Donc régulièrement, et il était là le danger, nous nous retrouvions dans notre piaule pour boire notre boisson magique nous mettant dans un état second qui nous plaisait. De temps à autre un pet. On rigolait, on parlait bagniole, on parlait fille mais jamais de nos études.

J'avais la chance malgré tout de rester un brillant élève parce que j’avais de grandes capacités. Par contre mon copain se retrouve aujourd'hui sous les ponts, sous les cartons, le visage buriné par l'alcool.

Les week end, c'étaient des paris de fous, des paris de jeunes cons. A celui qui s'enfilerait le plus de bières. Et une de plus qui glisse sur le comptoir... "Aller, montre nous de quoi tu es capable, Tom." Alors pour faire bonne figure devant mes potes, je m'exécutais. Une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit.. puis j‘arrêtais de compter ou plutôt je n‘en étais plus capable. J'étais un homme semble t-il à leurs yeux. Je tenais la route comme on dit, j'encaissais pas mal disaient-ils. Je pouvais faire partie du groupe. Puis, je commençais à m'inquiéter réellement lorsque le mot NON ne faisait plus partie de mon vocabulaire. Je n'arrivais plus à gérer, toutes ces bouteilles qui m'arrivaient sur le comptoir mais que je continuais à boire. Fallait être un mec ! Les comportements collectifs, entre potes, excessifs permettent de se laisser entraîner vers des excès alors que ce n’est pas notre véritable choix. (phénomène de groupe, d’identification, de socialisation). Je ne vous raconte pas les chutes dans les escaliers, les vomissements dans les caniveaux, les gestes déplacés et vulgaires, l’agressivité parfois même.

Voilà, c'est comme ça que je me suis retrouvé ce que l'on appelle un alcoolique.
Moi je n'y croyais pas au début puisque cela se passait que les week end. J'étais un fêtard quoi, rien de bien méchant. Pas de quoi en faire toute une affaire.

Mais très vite, toujours sur les bancs de la fac, mes envies d'alcool se faisaient plus pressantes. Une obsession cérébrale dorénavant. C'est ainsi qu'à chaque course, je commençais à faire mes petites provisions pour la semaine pour ne surtout pas risquer d'être en manque. Le mal s'installait subrepticement. Mais je ne suis pas alcoolique, jeunes gens, juste prévoyant. (ha ha ha). Mais au fond de moi, je le savais déjà, sans vouloir me l’avouer.

Aussitôt rentré dans ma piaule, je m'enfermais par crainte d'être dérangé et je m'enfilais en 5 mn, sans m’arrêter, sans même prendre le temps de reprendre une respiration, une demi bouteille de Whisky. Et là quand on commence à boire tout seul, c'est là que cela devient dangereux. Il n'y a plus d'esprit festif. Il y a un mec qui dès le matin se lève et un corps qui réclame. Un corps qui souffre, un corps qui ne se sent mieux que lorsqu'il a eu sa dose quotidienne dorénavant. Voilà ce qu'est un alcoolique, un mec maintenant qui ne peut plus se passer de cet alcool pour être bien dans sa peau !

Mes pots étaient sympas. Ils ont bien fini par voir le manège et les cernes sous mes yeux qui se dessinaient. Mais aucun n'a eu le courage de m'alerter, de m'aider, de me parler tout simplement..

J'ai eu mes diplômes -et je me demande encore par quel miracle- puis trouvais immédiatement du travail. Difficile de se concentrer malgré tout quand le corps n'a pas ce qu'il a besoin, quand le corps souffre physiquement, quand mes mains se mettent à trembler.

Là encore c'est les non dits. Mais jm'en fou je trouverai un moyen pour assouvir sur mon lieu de travail mon besoin et devenir un minimum efficace.

Alors tout simplement j'achète des blousons sans manche avec plein de petites poches. J'en ai de toutes les couleurs. Ils doivent se dire, il est élégant cet homme, toujours celui qui va avec la couleur de la chemise. Et je mange toujours de schimgum. Mais c’est pour mieux les feinter.

Dans toutes ces petites poches, j’y glisse des fioles. Une pour chaque heure de la journée.... Le matin et le midi à la cantine, une bouteille et le soir c’était 2 litres de rouge. Un coût énorme dans mon budget de célibataire ou l’alcool tenait la seconde place.

Aujourd’hui, j’ai été démasqué !

J’ai perdu mon boulot, évidemment mon appartement et je n’ai plus de copine. Ben oui, vivre avec un alcoolique ce n’est pas le rêve... J’ai perdu aussi tous mes copains sauf ceux qui veulent encore m’inciter à boire ou à fumer du shit. Je suis donc seul dans un coin aux Alcooliques Anonymes. J’ai honte de moi. J’ai honte d’avoir menti à mes proches et à moi-même, honte d’avoir camouflé mon problème. Il y a une perte de crédibilité justifiée, de confiance de la part de l’entourage, de mes parents, de mes frères et sœurs.

Mais aux A.A., ils vont m’aider à me reconstruire et à me libérer de cette culpabilité. J’ai donc tout perdu. J’ai tout fichu en l’air tout simplement pour avoir voulu être un mec quand je sortais à la fac. Tout simplement pour avoir fait des paris débiles. Voilà ce que je suis. Un alcoolique.

Et le saviez-vous ? : je le suis à vie. Cela veut dire quoi ? Cela veut dire que je porterai toujours l’étiquette : alcoolique même si je suis abstinent. Cela veut dire que je ne peux plus en aucune manière tolérer la moindre goûte d’alcool sinon mon cerveau serait trop heureux de recevoir l’information et le manège morbide recommencerait inéluctablement.

Cela fait 3 mois que je n’ai pas touché à une goutte d’alcool. Mais je ne suis pas encore vainqueur. Cela fait au moins 6 fois que je fais des tentatives de sevrage, vous dire toute la difficulté ! Mon calvaire dura 15 ANS. 15 ans de perdu, 15 ans de gâchis, 15 ans de mensonges avec moi-même et les autres, 15 ans de solitude, 15 ans de souffrance. Ah oui, j’oubliais, en 15 ans, j’ai du cassé une dizaine de voitures, je suis endetté jusqu’au cou. J’ai beaucoup de chance, je n’ai jamais rien eu corporellement ni jamais causé à autrui une quelconque blessure. Mais j’ai eu droit à la correctionnelle par deux fois pour alcoolémie au volant, donc j’ai un casier judiciaire, suis fiché à vie. Et également, ne l'oublions pas, je me suis retrouvé au Tribunal de Police pour ivresse sur voie publique alors que je me sentais en pleine possession de mes moyens. Les emplois administratifs pour moi, c’est fini. Dans certains métiers qui requiert une prise de sang, je suis grillé. Je n’ai rien construit, j’ai tout détruit autour de moi. Mais j’ai la niake ! Je me reconstruis, je vaux quelque chose et je vais me battre car je suis un homme bon mais je l’avais oublié.

Les premiers jours, je me suis même fait enfermer dans une maison de santé pour qu’ils m’aident et je suis une thérapie pour continuer cette abstinence. Je vais réussir ce pari car j’ai la rage. Et ce pari là, m'intéresse.

Jeune gamin, que jeunesse se fasse d’accord, mais méfiez vous de cet engrenage qui vous brûle les cellules de votre cerveau et vous rend dépendant.

Parlez de votre problème ou celui de votre copain à un adulte. Cela peut-être un prof, une infirmière scolaire, une assistante sociale, un médecin généraliste, une association ou le secret professionnel et médical sera préservé.

Ne commencez pas et n’attendez pas de toucher le fond.!!!

Allez les jeunes, défoulez vous au basket, au foot, à la danse, au théâtre, que sais-je encore.

Si je vous raconte tout ça les gamins c'est pour que vous ne puissiez pas vivre le même enfer que moi.
belledeschamps
Posté le 27/10/2008 à 21:26:24
la vache, le speed de belledeschamps !
pas le courage de le lire, de toute façon je l'ai toujours dit :

L'ALCOOL NON, L'EAU FERRUGINEUSE OUI !
verguent
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19/04 08:58Sarahg
Ok.
19/04 08:56Plume borgne
J'ai pas dit le contraire
19/04 08:52Sarahg
Non, les destins peuvent être merveilleux.
19/04 08:50Plume borgne
Tout se résume au livre ivre d'une vie de givre
19/04 08:00Sarahg
Remarque, un livre où tout est déjà accompli, ce serait pas mal.
19/04 07:45Sarahg
Ce serait un livre douloureux. Un livre a besoin d'une histoire, de vie.
19/04 06:43Plume borgne
Imagine un livre d'une page dont le titre serait livre dans lequel il n'y aurait que le mot livre en préface en histoire et en résumé
17/04 07:42Sarahg
"C'est pas marqué dans les livres que l'plus important à vivre est de vivre au jour le jour, le temps c'est de l'amour..."
17/04 07:25Plume borgne
Les décisions sont un fléaux
17/04 06:51Sarahg
Indécis et ancré à la terre du destin.
17/04 05:00Plume borgne
Essaye d'imaginer quelque chose en étant le plus indécis possible
17/04 02:47Sarahg
Imagine qu'il n'y ait jamais de tristesse indicible
16/04 08:28Plume borgne
Imagine qu'on parvienne à tuer l'ennui
15/04 10:58I-ko
imagine qu'il n'y a rien à tuer ou à mourir
15/04 05:16Plume borgne
Pourquoi ne pas imaginer l'imagination ?
14/04 04:41Bleuet_pensif
Si seulement cette imagination était réelle...
14/04 04:31I-ko
imagine tous les gens vivre leur vie en paix
12/04 07:39Ocelia
Imagine les gens vivant pour maintenant, imagine si le paradis était un mensonge. Lennon
11/04 04:10Sarahg
À méditer pour vous en ce jeudi.
11/04 04:09Sarahg
"La folie est un don de Dieu". Jim Fergus

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