La route pour les gueux
Va s'illuminer
Comme une ombre d'étoiles...
Le cœur fier et preux
Allons cheminer
N'importe où, allons vers nulle part...
Fardeaux épineux,
Les pleurs désertés
Brouillard candide, chemin de hasard
Sous l'ombre des résineux,
L'herbe a déserté
Plus loin, les champs sont encore verts
Avançons, bienheureux,
Fini d'être saignés
Nous trinquerons à l'air nouveau sans enfer
D'autres arbres moins haineux
Accordent la vie sous leurs ailes
Allons y chercher un instant de repos
J'aperçois des putains, des mendiants, des lépreux
En habit de cérémonie, linge propre
Ensemble, fredonnent un chant nouveau
Musique céleste, du cantique vineux
Ils ont du raisin et des olives
Avec nos figues et notre pain, ils seront nos commensaux
-Silenys Zénobie-
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