Te souviens-tu de ton soi-disant malheur,
Mon fol ami...
La vis en or fixée à ton nombril, sans douceur
Combien de réflexions pour t'en débarrasser ?
Et de consulter médecins, mécaniciens, ferrailleurs,
tant de confréries, même des envoûteurs !
Portant barbe longue, air inspiré à clamer à la ronde
Ton besoin de t'en libérer, marcheur à travers le monde
Rien, ni personne ne trouva le remède
Comment enlever la vis qui jamais ne cède ?
Acharné chercheur, fidèle à ta requête
Longtemps, sans baisser les bras, tu continuas ta quête
Un jour, tu arrivas au Japon, une rencontre avec enfant sage
Langage différent, c'est par gestes qu'il comprit ta rage
Alors, il sourit et sortit un petit coffre d'ivoire
De son ample manche, porteuse d'espoir
Un minuscule tournevis en or pas plus grand qu'une épingle
Une phrase incompréhensible, un son zwingle
Merveilleuse poignée de clochettes sur coussin de plumes
La méchante obsession allait-elle n'être que vague écume ?
Un drap de soie il étendit, veillant à ne faire aucun pli
Tu t'agenouillas, l'enfant au tournevis le fit aussi
Il commença son travail qui semblait impossible
Un tour, deux tours, trois tours et la vis visible !
Les doigts si fins de l'enfant te montrèrent la prisonnière
Tu étais libre, fou de joie, le monde vu, une première
Tu te mis debout, enfin lucide et tomba sur le cul !
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bonsoir zenobie, cela tient parfois à pas grand chose, une rencontre, un langage différent un regard, un geste, et le verrou saute allez savoir pourquoi on cesse de se regarder "le nombril" à très bientôt |
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marie-ange-old |
Sensible à ton commentaire car celui-ci tient d'une prémonition ! Regardons le monde. Je t'embrasse. |
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zenobie |
OOOOOOH ! génial merci la fée | |
flipote |
Un bond bon pour toi et moi Je tenais encore plume de "nouvelles" |
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zenobie |