Trop à l'étroit dans vos souliers
Je vous ai mis à l'air, libres, chatouillés
Mauvais bougres !
Au lieu de me remercier,
Vous allumâtes de drôles d'ampoules
Qui me clouèrent à Mossoul
Là, j'ai lutté pour ma liberté
Une fois encore, j'étais sauvée
Pas pour longtemps,
Chaussés de neuf,
Vous trouvâtes à faire entorse
C'est alors que j'ai écouté, sans trop de force
Le témoignage d'une japonaise rescapée
Remuant le passé d'Hiroshima dévasté
Avant la fracture : ne bougez
Oh, mes pieds
Au lieu de trébucher sans cesse
Apportez-moi la paix, qui ne blesse
Ni vous, ni celle que vous portez.
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Commentaires
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Posté le 13/11/2008 à 22:29:05
J'adore vraiment ce joli poème que tu nous as écrit nos "petits pieds" nous portent bien souvent du matin au soir et du soir au matin et ils souffrent lorsque nous souffrons !!! Trop chouette... Ange de lumière |
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Ange de Lumière |
Posté le 21/11/2012 à 19:39:59
De pied en pied revenez s'il vous plaît j'aime |
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MARIE L. |