Celui qu'on appelait, le trublion rebelle
Qu'ils tentèrent d'enfermer comme oiseau dans une cage,
Celui qui fuyait toujours par ses jeux de ficelle,
Pas pantin, se démultipliait en courage,
C'était toi
Mais, qui chantait la vie en parlant aux étoiles,
Aux copains de galère, il sortait son carton
Distribuait les cartes sur un drôle de tapis,
Fakir à l'occasion, relevant le menton,
C'était toi, c'était toi
Celui qui essaya de rentrer dans les rangs
Alors qu'il refusait toutes les obligations !
Cet adulte chaotique, pas plus bon que méchant
Se débrouilla si fort en restant dans l'action.
A conjuguer ses heures, mais, toujours bien présent.
Au hasard des rencontres, il buta quelquefois
Sur l'incompréhension des jours non apaisants,
Il haussait les épaules en écho d'autrefois,
C'était toi, c'était toi
Celui qui dans l'alcôve se repose de tout çà,
En s'offrant une pause partagée avec moi.
Hors de sa carapace, est bien plus qu'un schéma,
Cet homme fait fondre tout ce qui en moi trop larmoie...
Celui qui marche pieds-nus dans l'herbe au grand matin,
Qui accorde aux fleurs, ses mains, son regard,
A l'horloge fendue où l'heure s'est perdue, sans chagrin
Il tire la langue et court, court, rattrape les retards,
C'est bien toi, c'est bien toi,
Éparpillé parfois !
zenobie d'Ève
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Excellent | |
PATGUI |
Je n'ose pas comprendre, ce beau poème sonne comme un adieu, envoie moi un message,, merci je t'embrasse, très fort ma douce. | |
flipote |
Du grand art ! | |
platon |
Ton personnage est très intéressant ; "trublion rebelle", il me semble empli de libertés, faisant fi des interdits. J'aime beaucoup l'imaginer marchant les pieds nus dans la rosée ... Bises zeno ! |
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Nighty |
Il est bien sympathique ton homme puzzle en plus il fait sourire ton coeur. Ce qui rend bleu mon matin formidable. bisous* |
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MARIE L. |