Le matin, près de toi,
C'est l'aube qui délire,
La nuit emprisonnée
Par les volets fermés,
Les parfums de ton corps,
Et tes petits soupirs,
Qui font de ta présence,
Un monde empoisonné.
Je garde encore en moi,
Le goût de tes baisers,
Le toucher de tes mains,
Sur mon cœur fatigué
Et les cris que ta bouche,
Répète toujours en boucle,
Comme le grésillement,
D'un vieux disque rayé.
Le soleil impatient,
Va entrer dans la chambre
Et l'air frais de la rue,
Veut toujours purifier,
Les odeurs de nos luttes,
Que la nuit a laissées.
Comment garder en moi,
La trace d'un sourire
Ou les bruits assourdis,
D'un plaisir dépassé ?
Ma main, en tâtonnant,
Remarque ton absence.
Dans le lit près de moi.
Ton départ a creusé,
Un gouffre si profond,
Un vertige, un malaise,
Qui ont clos pour toujours,
Mes espoirs insensés.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 15/07/2011
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