Que de doutes planaient,
Dans les rues de la ville.
Les pirates ramaient,
Sur les pavés glissants.
-
Tous, pressés de rentrer,
L'œil à terre, cœur battant,
La tête sous le manteau,
Le cerveau dans l'étau.
-
Ils craignaient les regards,
Comme des dagues acérées,
Décochées, assassines,
A travers les vitrines.
-
Et ce suintement,
Sur les murs vert-de-gris,
Les fontaines malades,
Crachant du jus de fraise.
-
On l'avait surnommée,
L'angoisse du coin de rue,
Loterie de la mort,
Gagnant une fois sur deux.
-
Ils s'enfermaient bien vite,
Dans leur maison muette,
Comptant avec terreur,
Les heures jusqu'au matin.
-
Le matin, de nouveau,
Joueurs dans jeu de quilles,
Ils voulaient éviter,
La boule aux crocs d'acier.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 12/07/2011
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Commentaires
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Posté le 12/07/2011 à 21:34:04
c'est vrai que la rue est rude et fait penser à une horde de pirates. | |
eric |