J'ai voulu explorer,
L'au-delà de l'oubli.
Ce lieu qui engloutit
Et les âmes et les corps.
L'égout des souvenirs,
Le casse-noix sur les doigts,
La lente dilution,
Des plus beaux de nos mots,
Des regards amoureux,
Et des rires prometteurs.
Là-bas, noir-tourbillon,
Jadis est un non-sens,
C'est le temps sans passé,
La rivière sans retour,
C'est l'ami de Léthé,
Le niant d'imparfait,
Tueur de passé-simple !
Tu es là-bas mon cœur
Et tu ignores ainsi,
Qu'un jour j'ai existé.
Quand je t'ai retrouvée,
Assise sur la berge,
Tes mains trempant dans l'eau
Et ta bouche qui s'ouvrait,
Sur des mots sans voyelles,
Ton regard n'était plus,
La caresse si tendre,
Qui me faisait revivre,
Mes si doux avant-hier...
Quand vers toi j'ai lancé,
Le plus chaud des je t'aime,
Un bref instant, le temps,
A semblé reculer.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 09/07/2011
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