La rue, pavés défaits,
Là, poussent des nervures,
Des petits brins de vie,
Qui dorment dans leur nid doux.
-
Il y a des violoncelles,
Des musiques sinistres,
Qui dressent des murailles,
Pour les vers assoiffés.
-
Comme un petit caillou,
Il glisse sans rien dire,
Né dans la suie brillante,
Dans la grouillante rue.
-
Et comme, elle l'ignore,
La roue qui l'émerveille,
Amoureux de cette gomme,
Elle sera son linceul.
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Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 23/06/2011
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Commentaires
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Posté le 23/06/2011 à 21:33:17
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J'aime bien ^^ Simplement, je trouve que le 4ème vers casse un peu le rythme... mais ce n'est que mon avis bsx |
Mistake ![]() |