Je t'offre une dernière fleur,
Aux pétales abimés,
Dépourvue de senteur
Dans les champs décimés.
.
Ton départ me fait mal,
J'ai perdu mon amour
Et j'erre près du canal
C'est mon dernier recours.
.
Tu étais ma bouée,
Sans toi je suis perdu.
Vais-je mourir noyé
Ou sous le pont, pendu?
.
Ton sourire s'évapore,
Ton parfum n'est plus là
Et je sais que l'aurore,
Sera mon au-delà.
.
Pas de larme versée,
Nul regard en arrière
Et cette traversée,
Ce sera la dernière.
.
Tu me retrouveras,
Sans doute au fond de l'eau,
Mais avant mon trépas,
Comment toucher ta peau ?
.
Comment te dire je t'aime,
La bouche remplie par l'eau ?
Plus de mots que j'essaime,
Au-dessous du bateau.
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Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 21/04/2011
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Commentaires
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Posté le 21/04/2011 à 08:56:11
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C'est un poème beau et triste à la fois. La "fleur dépourvue de senteur", j'aime. Merci Marouette |
Marouette  |
Posté le 21/04/2011 à 10:26:27
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beau et très "sensible", il affleure une mélancolie désespérée, oui c'est infiniment triste, beau travail d'écriture dans un style épuré |
flipote  |
Posté le 21/04/2011 à 11:01:38
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très joli malgré la tristesse |
| philomène |