La mousse a pris ta place,
Sur le banc, en automne,
Près de lui, quand je passe,
J'entends le ciel qui tonne.
Tu ne reviendras plus,
Si loin tu es allée,
Dans un endroit perdu,
Un désert dépeuplé.
Le temps est un intrus,
Les fleurs courbent la tête,
Ma vie est devenue,
Un lendemain de fête.
Les feuilles qui frissonnent,
C'est ta voix que j'entends,
Comme le glas qui sonne,
Pour effrayer le vent.
Ton parfum plane encore,
Sur les allées jaunies,
Jonchées de boutons d'or,
Aux tiges racornies.
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 25/04/2023
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Commentaires
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Posté le 25/04/2023 à 11:05:41
Subtile mélancolie, très bel écrit, merci Virgile | |
Luca |
Posté le 25/04/2023 à 14:32:43
Très beau :)) | |
Bella de Vnirfou |
Posté le 25/04/2023 à 17:54:50
Un très beau poème aux accents lamartiniens. Ça me fait plus particulièrement penser au "Lac". |
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scyles |
Posté le 26/04/2023 à 01:32:22
Bonjour Virgile Très bel écrit Merci pour ce partage Capucine |
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Capucine |
Posté le 27/04/2023 à 22:16:10
Bonsoir, Magnifique !! LyS .. |
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Lys-Clea |