Peut-être que là-bas, les étoiles sont belles
Et que les champs fleuris distillent leurs odeurs,
Ici les oiseaux fuient les toits des citadelles
Et les jours sont muets quand je compte les heures.
Ta subtile fragrance ennuage mon lit,
Tes regards sont figés sur le miroir éteint,
Le vieux disque rayé hurle sa symphonie,
Sur le bateau brisé je suis le seul marin.
Je n'ai pas pu capter la dernière bouée,
Sur le pont dévasté je cherche en vain ta main,
Ma vie comme un cordon lentement dénoué,
Se défait dans le vide et perd ses lendemains.
Des coups sourds sont frappés sur le bois de ma porte,
Je sens planer vers moi tes parfums disparus,
Ils viennent me hanter tels des sombres cloportes,
Ces souvenirs de toi que je croyais perdus.
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 13/01/2023
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Commentaires
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Posté le 13/01/2023 à 18:38:49
Aprés Quai21 c'est vous qui me touchez par la beauté de votre poème Merci Virgile :) |
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MARIE L. |
Posté le 14/01/2023 à 05:33:54
très beau | |
mayssa |
Posté le 14/01/2023 à 10:02:22
Bonjour Virgile, Poème ô combien Beau de Tristesse .. Plaisir de Lire .. LyS .. |
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Lys-Clea |
Posté le 14/01/2023 à 10:37:44
Le champ lexical est très visuel, l'ensemble est si bien écrit, c'est beau | |
Edelphe |
Posté le 14/01/2023 à 10:55:46
Un poème vraiment poignant ! La tristesse qui s'en dégage en dispute à la beauté des vers... | |
Lucyline |