Il regarda les pentes
Des petites collines,
Dominant, insolentes,
Les sinistres ravines.
Elle attendait là-bas,
Dans le vieux cimetière,
Dormant dans l'au-delà,
Recouverte de terre.
Il gardait dans sa tête,
Pour elle, ses poèmes,
Mais quand le temps s'arrête,
Comment dire « je t'aime » ?
Il lança une rose,
Sur les herbes jaunies
Et jura que la prose,
Sera sa seule amie.
Il a heurté l'écueil,
Lui, le bateau sans voile.
Il coule dans le deuil,
En perdant son étoile.
Virgile...
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 17/05/2022
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Commentaires
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Posté le 17/05/2022 à 09:00:34
Son là-bas à lui est son au-delà à elle Triste et touchant |
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Edelphe |
Posté le 18/05/2022 à 06:52:20
Superbement triste | |
Errant |
Posté le 18/05/2022 à 18:15:39
Bonsoir, Poignant et de toute Beauté .. Là et là-bas se rejoignent par les pensées d'Au-delà .. :) Bravo ! LyS .. |
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Lys-Clea |
Posté le 19/05/2022 à 22:15:58
Magnifique. | |
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Posté le 21/05/2022 à 09:43:57
magnifique... | |
MARIE L. |