On voyait les canons,
Peindre en rouge le sol.
Les fusées, des crayons,
Raturaient Marioupol.
L'hiver avait vécu,
Plus de manteaux en laine,
Ils tuaient, dans les rues,
Les enfants de l'Ukraine.
On entendait les bombes,
Qui creusaient dans la terre,
Des centaines de tombes,
Des gouffres de misère.
Le sinistre Poutine,
Un dément tyrannique,
Pensait, on le devine,
A la bombe atomique.
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Nous n'irons plus à Marioupol,
Car cette ville a disparu,
Là-bas, les vies ont pris le vol :
Un aller simple vers les nues.
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 25/04/2022
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Commentaires
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Posté le 25/04/2022 à 11:53:46
poignant Virgile merci en favori pour se souvenir @micalement |
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Gabrielle-E |
Posté le 25/04/2022 à 18:49:26
Bonsoir, Terrible ! Quand ce n'est pas Nature qui détruit un lieu, c'est La Folie de l'Homme !! LyS .. |
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Lys-Clea |
Posté le 26/04/2022 à 07:47:02
Un poème-tombal qui invite au recueillement C'est triste et froid, comme la réalité nue |
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Edelphe |
Posté le 27/04/2022 à 18:06:56
M'est avis que le Poutine a son sourire mauvais des jours satisfaits et songe qu'il a fait faire là de la belle ouvrage ... Votre poème dit en quelques vers sobres et cash la triste réalité d'une ville "transformée en parking" selon l'expression d'un journaliste entendu voici peu. Je salue en particulier la strophe de chute qui commence presque comme une chanson ("Nous n'irons plus au bois") et saisit l'irrémédiable avec force. |
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Ombrefeuille |