En ce chaud mois d'été,
Les chenilles s'émeuvent,
Sur les feuilles séchées,
En attendant qu'il pleuve.
Voilà le temps qui passe,
Comme un train sur les rails
Et les corbeaux croassent,
Sur les épouvantails
Mais que sont devenus,
Les trottoirs cahoteux,
De ces rues disparues,
Englouties par les cieux ?
Dans la mer frelatée,
S'épuisent les anguilles.
Les sapins amputés,
Ont perdu leurs aiguilles.
On les voit disparaître,
Les pauvres dans les trous,
Pour ne pas se remettre
Devant eux, à genoux
La misère guerrière,
Pareille à un tison,
Sur une poudrière,
Envahit les maisons.
Et les femmes sans seins,
Celles privées d'hormones,
Dans ce monde incertain,
Deviennent des démones.
Les fontaines sont mortes,
Parmi les pourritures,
Les demeures sans porte,
Suffoquent sans toitures.
Les aliens ont trouvé,
Sur une croix en bois,
L'épitaphe gravée :
Deux mille cent vingt-trois...
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Fantastique/Sf
Publié le 13/09/2023
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Un poème à la beauté sombre et désespérée qui ne manque pas d'une certaine musicalité vibrante... Un poème au coeur d'une vérité qui effraie. J'apprécie Virgile. |
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