Sa peau, tambour de lune,
Aux accents insensés,
Dans la caverne, ameute
Les derniers affranchis.
Ils ont tous humé l'air,
Nez levés, horizon
Noir et destin étroit.
Sortir du nid puant,
Rechercher ce parfum,
Perdu pour les effluves
Et les fades odeurs.
Beaucoup ont renoncé
Et serré sur leur cœur
Des lambeaux de destins.
Garder ce que l'on a,
Abandonner le rêve,
Un morceau de tissu,
Une chair incertaine,
Une caresse fade…
Il les a regardés,
Il a scruté la roche
Et souri aux sourires
Et serré quelques mains…
Il est enfin sorti,
Le serpent le guidait.
Sa peau, tambour de lune,
Vibrait et se tendait.
Il aperçut au loin,
Forme vague, incertaine,
Tremblements parfumés,
Etuves, alambics,
Fontaines de parfums.
Elle, le regardait,
Belles lignes mouvantes
Et contours nébuleux.
Ce brouillard de senteurs,
Ce poison attirant,
Qui serrait ses narines
Et tuait son destin.
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Fantastique/Sf
Publié le 02/02/2021
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J'aime ce flou qui entoure la rencontre, tout se mélange laissant juste intact le désir. Belle écriture! Un plaisir à lire! | |
eliosir |
Le destin pouvant être tué pour un autre meilleur peut être ... Ici comme des vers qu'il écrit , ce destin , en s'aider d'effluves qu''envoie la lune ? Merci et bravo Virgile ! |
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Yuba |