Que faisait-elle au mont Fuji,
Tout au sommet ? J'avais très peur,
On l'appelait Minazuki,
La japonaise, aux yeux rieurs.
Je l'avais vue un soir d'été,
Dans un vieux bouge de Tokyo,
Elle buvait du fort saké,
En compagnie d'un gros sumo.
On me servit, contre mon gré,
Du thon baignant dans du vinaigre,
En me lorgnant, d'un air discret,
Elle pouffait: j'étais trop maigre.
Toute la nuit on fit l'amour,
Dans la froideur du mont Fuji,
Pour mon malheur, au petit jour,
J'étais atteint de pneumonie.
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Evasion
Publié le 08/11/2020
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Commentaires
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Posté le 08/11/2020 à 11:25:52
Au sommet du mont Fuji, ne te découvre pas d'un fil. Il est très joli ce poème. Plein de charme. Merci. |
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Iloamys |
Posté le 08/11/2020 à 13:25:16
C'est drôle. J'ai bien apprécié. |
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Posté le 08/11/2020 à 20:28:15
Parfum du Japon, l'évasion est triste mais belle, comme un crépuscule mourant au ras des flots, comme la noyade de l'orbe dorée dans le flot mauve et sombre qui l'engloutit. Merci pour ce voyage, et pour la saveur de tristesse qu'il laisse dans son sillage, je l'apprécie dans une soirée de dimanche où je trouve une harmonie avec l'univers à me sentir tristounet... | |
jacou |
Posté le 09/11/2020 à 10:07:54
Hihi hi lalalalalaaaaa merci beaucoup ;) | |
MARIE L. |