Il était déprimé.
Son amour impossible,
Le hantait jour et nuit.
Il la voyait si belle,
Avec ses joues bien roses
Et sa peau satinée.
Il regardait de loin,
Diaphane et si légère,
Sa passion interdite,
Mais elle le repoussait.
Il voulait être beau,
Pour elle, pour lui plaire ;
Elle avait peur de lui.
Et qu'aurait-il donné,
Pour une fois la serrer,
Dans ses bras vigoureux ?
Ou danser avec elle,
Un tango langoureux,
Serrés joue contre joue,
Jusqu'au petit matin,
Mais elle le repoussait.
Elle devait le trouver,
Bien laid, ce prétendant,
Surtout pas de son monde.
Résigné, il admit,
Qu'un cactus ne pouvait,
Aimer à en mourir,
Un ballon de baudruche.
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Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Amour
Publié le 07/05/2011
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Commentaires
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Posté le 09/05/2011 à 13:02:25
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bonjour virgile, "Résigné, il admit, Qu'un cactus ne pouvait Aimer à en mourir, Un ballon de baudruche" quel dommage, mais il en va ainsi, l'amour est parfois "capricieux" très bel écrit amitiés poétiques |
marie-ange_old2 ![]() |