Mais pourquoi fais-tu un caprice ?
Tu sais que je cède chaque fois.
Ta petite moue est un supplice,
Avec regret je te déçois.
.
Et quand tu boudes c'est pire encore,
Quand tes beaux yeux ne me voient pas,
Tu deviens la fleur carnivore,
Qui m'attire avec ses appas.
.
Et je me noie dans ton calice,
Tu m'engloutis ingénument,
Tu me savoures avec délice,
Tu me digères goulûment.
.
Ensuite, soulagée, tu t'endors,
Et je me délecte d'être en toi,
De faire partie de tes trésors,
A l'intérieur d'être ton roi.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Amour
Publié le 26/04/2011
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de virgile au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 26/04/2011 à 08:08:51
Réconciliation sur l'oreiller ? Un poème à croquer à pleines dents. Merci |
|
Iloa |
Posté le 26/04/2011 à 08:45:41
Trés joli poème de deux êtres qui ne font qu'un. J'aime beaucoup. Bravo |
|
Sandysun |
Posté le 26/04/2011 à 09:44:15
joli, très joli ! | |
philomène |
Posté le 26/04/2011 à 22:14:35
cheu nous , on dirait : " ça se raboute comme papa dans maman!!! " c'est un bien joli et tendre poème encore!!! et encore merci pour "la dictée" qui m"a tellement amusée |
|
flipote |