Son regard éloigné,
Que je trouvais acide,
Attaquait sans répit,
Le métal de mon cœur.
Ses cheveux vagabonds,
Oscillaient sous le vent
Et mon âme affamée,
Tremblait au moindre bruit.
Son rire semblait se perdre,
Dans un gouffre sans fond.
Depuis longtemps déjà,
A genoux devant ELLE,
Tête baissée, yeux perdus,
Je contemplais le sable,
Dont les grains dessinaient,
Sans regret ni douleur,
L'ovale de ses pieds.
Je n'osais regarder,
Encore une fois sans honte,
Son visage entrevu,
Il y a des millénaires.
Et je me nourrissais
Des miettes de ses mots,
Des senteurs de son cœur
Et des regards diffus.
Le poids de ses pensées,
Plus lourdes qu'un trou noir,
Façonnait mon amour.
Et puis ce fut mon tour.
Et ELLE me regarda
Et j'osais soutenir,
L'éclat de ses diamants,
Qui troublait ses beaux yeux.
Que veux-tu, me dit-elle ?
Il y a longtemps déjà,
J'ai perçu tes désirs,
Je les ai ignorés.
Ma voix que je voulais,
Vacarme dans la tempête,
Devint filet de son,
Vague modulation,
Qu'ELLE ne comprit pas.
Et ELLE s'occupa,
Devant moi le fantôme,
D'un autre soupirant.
Et je jurai encore,
Que dans un millénaire,
Je recommencerai !
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Amour
Publié le 01/04/2011
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