Encore des soupçons,
Qui planent sur tes lèvres,
Ton corps rempli de fièvre,
Répète toujours non.
Ton refus me saborde,
Me pousse dans un gouffre,
Chérie, tu sais, je souffre,
Du peu que tu m'accordes.
Comment dire « je t'aime »,
Dans ton oreille sourde,
Trésor, ne sois pas gourde,
Quand tu lis mes poèmes.
Ta peau a la saveur,
Des bonbons d'autrefois,
C'étaient, je m'aperçois,
Des moments de ferveur.
En voyant tes tétons,
Non il ne faudrait pas,
Je le dis de ce pas,
Tomber en pâmoison.
Il faut que je t'informe,
Cela à ma façon,
D'un petit cornichon,
Ils ont acquis la forme.
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Amour
Publié le 27/02/2022
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Commentaires
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Posté le 27/02/2022 à 16:44:16
Ce poème, écrit comme la chronique intime d'une passion desséchée, rend à la perfection ce qu'est la non-communication, les parallèles désolées des attentes en dysharmonie ... Le tout en des vers brefs qui frappent juste, et avec (comme d'hab) cet art de la chute qui confirme la force du tout. |
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Ombrefeuille |
Posté le 28/02/2022 à 07:52:13
Vous avez le don des mots qui font mouche dans l'impeccable musique des vers Vos poèmes sont toujours très agréables à lire |
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Edelphe |
Posté le 01/03/2022 à 15:36:25
merci virgile pour cette belle lecture :) | |
MARIE L. |
Posté le 02/03/2022 à 17:18:35
Bonsoir, BRAVO !!! LyS .. |
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Lys-Clea |