Je t'aime, le sais-tu ?
Lui dis-je sous la pluie,
Mais comme il faisait nuit,
Soudain je me suis tu.
Tu répondis, troublée,
« Oui, la première fois,
Quand il faisait si froid,
Tu m'as vite embrassée » !
La cheminée flambait,
J'agitais les tisons,
Tu mangeais des marrons,
Mon vieux chat ronronnait.
Sur le tapis, plus tard,
Nous nous sommes aimés,
Près du bois enflammé,
J'humais ton Shalimar.
Ta bouche avait conquis,
Mon long python dressé,
Quand j'avais caressé,
Ton chasseur de souris.
Mon bonheur crépitait,
Tel du bois dans le feu.
Toi, tu fermais les yeux
Et ta main soupesait,
Mes abricots remplis,
De nectar sirupeux,
De gènes hasardeux,
Tous ces donneurs de vie.
Mais le soleil de Juin,
Souvent plonge dans l'ombre,
L'amourette qui sombre,
Dans un gouffre marin.
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Amour
Publié le 18/03/2021
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oh comme cele est merveilleux et pour rester dans l'émotion romantique j'oublie le dernier quatrain, qui m'a refroidie Bravo |
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orchidee |
oui mon petit lézard en juin tu te lézardes les abricots sont secs et moi je vais bronzer j'aime pas le nectar des petits têtards dehors les statues roses des beaux bronzés réchauffent au soleil les souris engrisées en juin on ne met pas shalimar sous le nez mais de belles oranges ensablées et dorées et vivement l'hiver qu'on attise les brandons les bogues des marrons et le tison qui flambe |
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justine |
Merci Orchidée, mais en Juin, il y a les amours d'été qui commencent... Merci Justine pour ton joli poème. |
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virgile |
Très beau !! Merci Virgile | |
Asté |
Merci Asté. | |
virgile |