Je me souviens encore,
De ses baisers futiles,
De sa voix, de son corps,
De ses peurs inutiles.
Le temps a détendu,
Ses ressorts de tendresse
Et ses regards perdus
Affichent sa détresse.
Son parfum, à la fin
D'une nuit sans amour,
Entonne le refrain,
Du départ sans retour.
Le lit, comme un voilier,
Au sein d'une tempête,
Chavire, sabordé,
Par ses fureurs secrètes.
Sur sa peau écarlate,
Qui repousse mes lèvres,
S'impriment les stigmates,
Des sursauts de sa fièvre.
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Amour
Publié le 30/05/2020
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Commentaires
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Posté le 30/05/2020 à 18:12:00
Bonsoir, Le Lit : Beau Lieu où Tant de passe, se dit, se fait, se repasse, se redit, s'oublie, se défait .. J'ai apprécié la Lecture .. Lys-Clea |
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Lys-Clea |
Posté le 31/05/2020 à 00:19:55
J'espère qu'elle n'était pas malade... Très jolie écriture ...comme toujours , j'en suis fan, donc merci de revenir publier Virgile! Mais j'ai une question : vous lisez nos commentaires ? |
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Yuba |
Posté le 31/05/2020 à 16:52:46
Joli poème pour célébrer un meuble, le lit, si essentiel à nos passions et où l'énergie des corps pleins de vie , quelquefois, déploie ses ressorts qui font crisser l'obscurité des nuits sans lune ! Merci à vous. | |
jacou |