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(Pour une amie
qui a perdu son père)
Petite fleur du Yang Ze
Ton cœur saigne de tes pleures
Au soir des ombres passées
Il s'en va comme un voleur.
Il te prend tes premiers cris
Tes premiers chants, ton enfance
Tes premiers mots mal écrits
Tes toutes premières chances.
Tu étais son grand trésor
La perle de ses bagages
Si pauvres, quand sur ce port
Il quitta ses paysages
Tu étais sa réussite
Son pied de nez à la mort
Le doux prénom que récite
La mer au soir qui s'endort
Il était tes premiers rires
Tes joies simples de gamine
Le dessin de tes sourires
Et le désespoir te mine
Et c'est la moitié de toi
Qui vole comme oiseau fou
Passant au dessus des toits
Pour partir mais partir où ?
Mais au fond de ta détresse
De tes yeux si attristés
Sache bien pauvre déesse.
Tu es son éternité.
Écrit par verarl
Il faut 2 ans pour apprendre à parler et toute la vie pour apprendre à se taire.
Catégorie : Amitié
Publié le 13/02/2008
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Très beau poème. | |
R.R. |
Très très beau et touchant d'émotion. Bravo Verarl ! | |
Nighty |
C'est beau! puisse-t'il lui mettre du baume au coeur. | |
hippocampe |
Très beau ,surtout le dernier vers ,touchante conclusion... | |
Alexandre-glaucos |
J'ai aussi un faible pour le dernier vers. Ce poème est très imagé, touchant. | |
Aemilia |
Merci à vous tous pour moi... et pour elle. | |
verarl |
C'est magnifique, émouvant et tellement bien dit... Bonne chance à elle, c'est quelque chose de bien difficile que de perdre un parent... | |
salomée |
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