la nuit le maquillait
le noir était décor, ses yeux portaient des étoiles
nous étions enlacés
lancés sur un navire sans voiles.
la mer nous portait.
à la source de l'horizon
nous choisissions notre saison
un ciel porté par des oiseaux
un rayon perdu entre des roseaux
j'aimais cette lumière
qui parcourait son corps
j'aimais l'instant où sans effort
il chassait de le main un éclat de poussière.
j'aimais cette nuit
j'aimais les moments
j'aimais même ses mensonges
j'aimais qu'au creux d'un songe
il aime mes tourments
qu'il aime mes ennuis
la nuit le blondissait
la nuit était brune, ses mains chassaient le vent
nous étions satisfaits
suffisants derrière un paravent
le temps nous portait.
à la source de nos "je t'aime"
nous provoquions des blasphèmes
un amour entre deux hommes
un été oublié chassé par l'automne.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Amour
Publié le 14/11/2011
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très beau, très réussi ! le vent nous porte souvent sans qu'on sache où. et l'été, il est à garder au creux d'un songe. |
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eco-blanchiment |
émouvant et superbement écrit,, fut ce durable ? | |
flipote |
troisième poème de votre plume, que je lis et toujours un grande qualité dans l'écriture ici une histoire d'amour un peu décalé, puisqu'il s'agit d'une histoire entre deux hommes mais ici, tout est délicat, on y revient et on ose y croire :) alai+n |
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spock27 |