Je venais d'une autre rue, les pieds sales de neige.
Le soleil blanchissait et les flocons m'étouffaient.
A travers un rêve je percevais comme un privilège
Ta voix qui se perdait sous un vent doux et frais.
Tu étais posé, pâle fleur, sur des coussins rouges
Les parfums de ton corps dansaient entre les murs.
Mon cœur enivré sous l'horizon où rien ne bouge
Transpirait en t'entendant jouir dans un murmure.
Tu paraissais si beau que je maudissais ma liberté.
J'avais l'espoir de m'enchaîner à ta vie et de périr
Sous la profondeur de tes baisers, plein de lâcheté
Pour un fantasme, un désir et le reste d'un soupir.
J'ai fini par te quitter comme on quitte sa maison
Pour des matins gris pleins d'un profond désespoir.
Mais qu'on s'imagine sous le ciel d'une belle saison
Seul! seul en vie, seul au monde quand vient le soir.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Amour
Publié le 11/02/2010
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très beau poème , plein d'amour et de nostalgie ,,, à te lire,,, | |
flipote |
Très émouvant et rempli de mélancolie, d'amour et de tendresse!!.... Amitiés | |
Nymphéa |
sublime !!... sans amertumes comme si cela doit être!! amitié! |
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MARIE L. |
oui trés beau poème... j'y ressens une grande mélancolie mêlée à un amour intense pour celle que tu aimes. amitiés et belle journée à toi | |
Melodie21 |