Lunaison
Alors qu'un rayon, un rayon dort aux nues d'argent,
Trébuche entre des repousses de grains de béton.
Habitués aux fées, aux grillons, aux embruns
Des mares, des troncs époumonés des cris de tourterelles.
Un marelle où grince un caillou qui se dessine
Entre des frontières aux gravillons de craie.
Floraison
Un pétale s'est pendu aux griffes de ton pull
Au recoins de laine gravitent des rayons de soleils
Le temps passe en goutte comme une bulle de sommeil
Sur cet instant racine fleuri un de tes baisers
Je chasse les ennuis, poursuis les fugues de papillons
Sueur, dépressions aux cœurs des cercueils de fleurs.
Hibernation
J'ai l'odeur du café la vue de ton corps retourné
Alors qu'un flocon de poussière navigue sur un rayon
Que l'ombre éleve ta cuisse comme un sanctuaire
Et qu'un dieu s'en est trouvé dans cet enfer.
J'ai la moiteur des foyers couverts de coussins
Et je vais rencontrer ce divin rayon entre tes reins.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Amour
Publié le 08/06/2017
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c'est beau merci |
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marinette |